Par SudOuest.fr
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Souffrant de diabète, un Britannique de 61 ans souhaitait porter des chaussures orthopédiques pour son mariage. Mais les mesures de celles-ci ont été mal réalisées, entraînant de graves conséquences sur sa santé

Habitué depuis des années à porter des chaussures orthopédiques adaptées à sa pathologie, Martin Ralph, un Britannique de 61 ans atteint de diabète souhaitait marquer le coup pour son mariage en commandant une paire plus élégante. Il s’est donc tourné vers le Buckinghamshire Healthcare NHS Trust pour obtenir des chaussures sur mesure, selon les informations du « New York Post » reprises par « Le Parisien ».

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Mais dès l’essayage, Martin Ralph alerte le personnel soignant : les chaussures sont trop petites. « Je leur ai dit au moment de l’essayage qu’elles étaient trop petites, raconte-t-il quatre ans plus tard. J’y suis retourné trois fois, mais la dame qui avait pris les mesures m’a dit que je n’avais qu’à les porter, pour les détendre », raconte-t-il à nos confrères américains.

Le jour du mariage, le 27 juillet 2019, la douleur devient vite insupportable. « Au milieu de la journée, l’un de mes pieds devenait vraiment douloureux. J’ai fini par remettre mes chaussures habituelles. C’était un soulagement de les enlever tellement elles étaient serrées », se souvient-il.

« C’était comme si un boucher était passé par là »

Malheureusement, quelques heures passées dans ces chaussures trop étroites auront suffi pour déclencher une grave infection. Des semaines après la cérémonie, une ampoule sur son pied droit s’aggrave. « À l’hôpital, ils m’ont dit que j’allais perdre soit mon orteil, soit ma jambe. Ils m’ont opéré pour nettoyer. Ils m’ont finalement dit que c’était trop avancé et qu’ils devaient m’amputer l’orteil. Lorsqu’ils ont retiré la couverture, on pouvait voir l’os. C’était comme si un boucher était passé par là », confie-t-il dans les colonnes du « New York Post ».

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Depuis cette première amputation, deux autres ont suivi, toujours au même pied. Aujourd’hui, ce père de quatre enfants ne peut plus travailler et vit avec des douleurs chroniques. Il a engagé des poursuites contre le Buckinghamshire Healthcare NHS Trust pour négligence médicale. Le NHS, de son côté, a reconnu que les soins prodigués à Martin Ralph étaient « inférieurs aux normes attendues » et a présenté ses excuses pour cet « incident ».