Chronique 

Le bruit des garçons et le silence des filles, comme un équivalent sonore du « manspreading »

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Mara Goyet

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Irritée par le chahut de jeunes enfants jouant au foot sous ses fenêtres, notre chroniqueuse Mara Goyet interroge la violence de leurs échanges.

En bas de chez moi, un joyeux groupe de petits garçons joue au foot tous les jours sur une place. Quand je les observe, je les trouve heureux. Je suis contente de voir des enfants s’amuser en plein air, sans téléphone ni écran, se défoulant et courant. J’ai le sentiment d’avoir, en bas de mon immeuble, le petit Nicolas et ses copains qui passent un chouette moment pour un match terrible.

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Quand je ne les vois pas et me contente de les entendre, je suis, en revanche, absolument exaspérée. J’ai envie d’acheter un porte-voix pour leur hurler de se taire, je rumine et fulmine.

J’essaie de mettre cela sur le compte de ma fatigue professionnelle. Après des journées entières au collège, à baigner dans le chahut de la cour de récréation, je suis peut-être juste lassée par ce tapage enfantin. J’entrevois aussi cette possibilité : je suis d…

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